lundi 16 mars 2009

Petit-déjeuner au lit et plus si affinités

Je m'abandonne, béate dans les bras de mon amant. Alors qu'il s'apprête à me pénétrer, il fait soudain entendre un cri strident ; une miette de pain acérée vient sournoisement de lui piquer les fesses. Rien à faire, notre élan est coupé et je le maudis d'avoir ignoré mon interdiction de manger des tartines pâté-fromage-salami au lit.

Je ne supporte pas qu'il y ait la moindre miette dans mon lit, mes draps sont sacrés, les seules miettes tolérées sont les miettes de tabac à rouler que je sème un peu partout au gré de mes trajets, y compris dans mon sac et ma tasse de café. Comme je passe le plus clair de mon temps libre au lit, ma couette et mes oreillers sont souvent tapissés par le contenu de mon sachet de Golden Virginia.
Bref, ça n'est pas le sujet, je digresse, je digresse et je perds le cap.
Donc, revenons à nos miettes de pain ! Je voulais juste démontrer par ma haine ancestrale des miettes boulangères que mes quelques rares tentatives de "petit-déjeuner au lit" avec mon amant ne sont qu'exceptionnellement suivies par de tendres ébats, dans mon cas ça serait plutôt l'occasion de me livrer à de furieuses manœuvres ancillaires. Invariablement, je me retrouve à épousseter avec énergie les nombreuses miettes de croissant ou de pain qui se glissent insidieusement sous les draps.
Et puis de toute façon, hormis le dimanche matin, j'ai rarement le temps de préparer un bol de céréales ou quelques tartines beurrées avant de partir au travail ; je suis trop heureuse lambiner au fond de mon lit, collée à mon amant et occupée à profiter de ces quelques minutes matinales durant lesquelles nous pouvons nous étreindre.
Un moyen efficace de débuter la journée du bon pied.
Mais le ventre vide, hélas !

Alors, comme le matin j'ai faim, eh bien je ne fais ni une, ni deux : je le dévore !
J'engouffre son sexe durci dans ma bouche, je lèche ses couilles , je lui bouffe le cul, j'absorbe avec délices tous les sucs répandus par son corps doux et chaud, et ce n'est que lorsque j'avale son sperme, que la crème chaude et délicieuse coule au fond de ma gorge que je me sens enfin repue. Et lui non plus ne se prive pas de petit-déjeuner : pour lui, la saveur de ma chatte, de mes sécrétions s'apparente à celle de viennoiseries, et c'est avec délices qu'il lèche chaque matin, à l'aube, mon petit croissant.
C'est un vrai gain de temps, deux en un : petit déjeuner et partie de jambes en l'air, que demander de plus ?

A vrai dire, j'aime tellement le goût de son sperme que je me surprends à imaginer m'en servir comme d'un condiment. Voilà que des recettes indécentes défilent dans ma tête ; St-Jacques au sperme et lait de coco, café liégeois et sa chantilly de sperme... Quelles rêveries délicieuses, je sens déjà le goût de la semence sur le bout de ma langue.
Or, toute la difficulté de ce genre de recette consiste à se procurer l'ingrédient principal, il faut bien sûr qu'il soit de toute première fraîcheur afin que toute la saveur et le parfum en soient conservés.

La solution ? Récolter le nectar à la source : il suffit de se munir d'un peu de patience et de beaucoup de salive ou d'huile de coude, au choix, et le tour est joué.
Je ne vais pas, par pudeur, entrer dans les détails, mais je vous assure que vous verrez bientôt se répandre, telle l'eau pure et mousseuse qui jaillit d'une fontaine, le précieux liquide trouble et amer hors du piston érigé que vous secouez depuis bientôt deux, cinq ou même vingt minutes, au choix.
Bien sûr vous avez un peu mal au poignet, voire une crampe à la mâchoire, mais ce n'est pas le moment de mollir, il vous faut prestement recueillir la semence dans un récipient adapté avant qu'elle ne précipite. Laissez ensuite reposer la giclée de sperme au bain-marie, à 37°C, jusqu'à ce que vous souhaitiez l'utiliser à des fins culinaires.

Envoyez-moi vos recettes, je suis preneuse ! Si vous êtes sages je publierais ma fameuse recette de gâteau au yaourt de sperme. Ca fait toujours un un tabac au goûter !

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